Les travaux de raccordement des centrales flottantes au réseau domestique ont été réalisés avec succès le samedi 15 février. Les premiers tests porteront sur la stabilité des tensions et des fréquences, avec une production initiale de 70 mégawatts pour valider la capacité du réseau à accueillir cette nouvelle source d’énergie. Des essais supplémentaires, sous tension et hors tension, sont prévus pour optimiser le fonctionnement des installations de Karpowership.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte marqué par des délestages récurrents, exacerbés par des incidents tels que le sabotage de la centrale thermique d’Alénakiri dans la nuit du 8 au 9 février, où des câbles d’alimentation ont été sectionnés, provoquant une réduction de 40 mégawatts de la capacité de production.
Le ministre de l’Énergie, Séraphin Akure Davin, a souligné l’urgence de la situation : « Pendant près d’une quinzaine d’années, nous n’avons pas entretenu nos équipements. Nous n’avons pas renouvelé notre parc énergétique. L’accord que nous signons aujourd’hui, c’est l’extrême urgence. »
Les centrales flottantes de Karpowership fonctionneront initialement au fuel lourd ou au gasoil, des combustibles coûteux et polluants. Ali Izir, directeur des opérations de la société turque, a indiqué : « Nous sommes prêts à fonctionner avec du gaz, mais je peux vous rassurer aujourd’hui que l’on doit se concentrer sur le succès où l’on est, que l’on doit se féliciter de cette solution qui est enfin prête à donner la réponse attendue par la population. »
Les autorités gabonaises affirment poursuivre leurs efforts pour moderniser les infrastructures énergétiques et sortir rapidement de cette situation d’urgence.
Par ailleurs, La population gabonaise attend avec impatience des solutions concrètes pour un retour à la normale de l’approvisionnement en électricité.
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