Pour l’OIF, la Guinée doit continuer à œuvrer pour l’amélioration des droits et des libertés, condition essentielle pour la levée définitive de la suspension. La décision de réintégrer le pays a également été motivée par la présence d’experts internationaux sur le terrain, qui accompagnent le processus de transition guinéen, notamment dans la mise en place d’un fichier électoral et l’organisation des élections à venir.
« Ce qui a été décisif dans la décision des États, c’est de relever l’implication et la volonté de la Guinée de sortir de la crise et de revenir à un ordre constitutionnel. La Guinée a toujours souhaité l’accompagnement de la Francophonie, » a expliqué Oria Kije Vande Weghe, porte-parole de l’OIF. Cette volonté affirmée de la Guinée a joué un rôle déterminant dans la levée de sa suspension.
Un mécanisme d’évaluation a également été instauré pour suivre de près l’évolution des États suspendus de l’OIF. Ce mécanisme pourrait être appliqué à d’autres pays confrontés à des situations similaires, dans le but de les accompagner vers un retour à l’ordre constitutionnel.
« La Guinée a été choisie en raison de l’évolution positive de son processus de transition et de la fluidité de ses relations avec les partenaires internationaux, dont l’OIF. Nous sommes ouverts à accompagner d’autres États suspendus dans leur processus de transition, » a précisé le porte-parole de l’organisation.
La réintégration de la Guinée marque un tournant dans ses relations avec la communauté internationale, tandis que les efforts pour rétablir la démocratie dans le pays se poursuivent.
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