Une méthode complexe mais prometteuse
La FIV consiste à prélever les ovules des deux femelles restantes et à les fertiliser en laboratoire avec le sperme conservé de mâles décédés. Les embryons ainsi obtenus sont ensuite implantés dans des mères porteuses, issues d’une autre sous-espèce de rhinocéros, capables de mener la gestation à terme.
Chaque trimestre, des experts mènent des prélèvements minutieux sur les femelles, âgées de 34 et 24 ans. Ce processus délicat est essentiel pour générer des embryons viables. Jusqu’à présent, plusieurs embryons ont été créés, alimentant l’espoir d’une résurgence de l’espèce.
Enjeu écologique et engagement du Kenya
Le succès de ce projet représenterait une avancée majeure dans la lutte contre l’extinction des espèces. La sauvegarde des rhinocéros blancs du nord aurait également un impact écologique considérable, car ces animaux jouent un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes.
Pour le Kenya, cette initiative souligne son engagement en faveur de la biodiversité. En mobilisant des technologies de pointe et une expertise internationale, le pays se place au cœur de la conservation animale à l’échelle mondiale.
Une course contre la montre
Les rhinocéros blancs du nord ont une espérance de vie moyenne de 40 ans à l’état sauvage. Avec des femelles vieillissantes et des ressources génétiques limitées, le temps presse pour éviter l’extinction définitive de cette sous-espèce.
La science parviendra-t-elle à offrir une seconde chance aux rhinocéros blancs du nord ? Si les défis sont immenses, les efforts déployés à Ol Pejeta témoignent d’une détermination sans faille à préserver l’héritage de cette espèce emblématique.
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