Après la démission de Andry Rajoelina, celui qui devrait gérer son intérim était le président du Sénat. Ce dernier a malheureusement décliné cette charge en dépit de "raisons personnelles". Le premier ministre a donc été choisi pour assurer le rôle de président par intérim jusqu'au scrutin de novembre. Cette désignation est perçue comme un coup d'État institutionnel par l'opposition.
⟨⟨Le président du sénat a renoncé à cette charge on ne peut pas l'obliger à prendre les rênes du pouvoir⟩⟩ a indiqué le président de la Cour constitutionnelle Florent Rakotoarisoa, questionné par l'AFP.
Après l'annonce de la candidature du président sortant, des tensions ont commencé à naître du côté de l'opposition. Le 8 septembre, cette dernière a déposé une requête pour invalider la candidature d'Andry Rajoelina. Sa nationalité française obtenue en 2014, serait devenue un obstacle pour exercer la fonction de président de la République.
A cet effet, l'article 46 de la constitution dispose que seul un citoyen de nationalité malgache peut se porter candidat, une qualité non détenue par Rajoelina en raison de sa double nationalité. Il ne pourrait plus être président, si l'on se réfère au code de nationalité malgache.
Les dix concurrents du président sortant, fustigent les membres de la Cour constitutionnelle comme des complices sur cette affaire de coup d'État institutionnel.
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