L’organisation de défense des droits humains appelle à ce que les auteurs de ces exactions, notamment parmi les forces de l’ordre, soient identifiés et traduits en justice.
Peu après l’annonce de la victoire du parti au pouvoir, le Frelimo, contestée par l’opposition et plusieurs observateurs internationaux en raison de soupçons de fraudes et d’irrégularités, des milliers de Mozambicains sont descendus dans la rue. Ces manifestations visaient à soutenir Venancio Mondlane, candidat indépendant soutenu par le parti d’opposition Podemos.
Selon Amnesty International, la réaction des autorités a été d’une extrême brutalité. L’organisation affirme que les forces de sécurité ont mené une répression féroce pendant trois mois consécutifs, dans ce qui apparaît comme une tentative d’étouffer toute contestation post-électorale.
Des sources locales citées par Amnesty rapportent qu’au moins 300 personnes auraient été tuées et plus de 3 000 blessées dans la vague de répression. L’organisation souligne l’urgence de garantir vérité, justice et réparations pour les victimes et leurs familles.
Amnesty International appelle la communauté internationale à suivre de près la situation au Mozambique et à soutenir les efforts visant à établir les responsabilités dans ces événements tragiques.
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