Des destructions déjà visibles
Des images diffusées par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) montrent l’étendue des destructions : bateaux échoués sur les plages, palmiers secoués par des vents puissants, et habitations endommagées. Guy Taylor, porte-parole de l’UNICEF au Mozambique, a alerté sur les conséquences à long terme pour les communautés locales.
« Les écoles, les infrastructures de santé et les voies de communication risquent d’être hors d’usage pendant plusieurs semaines, isolant les populations touchées », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par l’organisation.
Un bilan lourd dans l’océan Indien
Avant d’atteindre le Mozambique, le cyclone Chido avait déjà causé des pertes humaines. À Mayotte, territoire français situé dans l’océan Indien, la tempête a fait au moins 11 morts. Les îles des Comores et de Madagascar ont également été durement affectées, bien que les bilans y restent encore partiels.
Des risques sanitaires majeurs
Outre les inondations et les glissements de terrain qu’ils provoquent, les cyclones laissent derrière eux des eaux stagnantes propices à la propagation de maladies hydriques telles que le choléra, ainsi qu’à des épidémies de dengue et de paludisme. Le Mozambique, déjà vulnérable sur le plan sanitaire, pourrait voir ces risques s’intensifier dans les semaines à venir.
Un appel à la solidarité internationale
Face à l’ampleur des dégâts causés par le cyclone Chido, des organisations humanitaires, dont l’UNICEF, appellent à une mobilisation rapide pour venir en aide aux populations affectées. Les priorités incluent la restauration des infrastructures essentielles, l’accès à l’eau potable et la prévention des épidémies.
Avec des conditions climatiques de plus en plus extrêmes dans la région, les experts soulignent également la nécessité d’investir dans des systèmes de résilience pour mieux faire face à ces catastrophes récurrentes.
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