La CEDEAO a mis de l'eau dans son vin! Après la fin de son ultimatum lancé à la junte au pouvoir au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président de la République; et la menace d'une intervention militaire, l'organisation sous-régionale s'est adoucie. Les premières déclarations issues du sommet extraordinaire de la Communauté ce jeudi à Abuja, indiquent que l'institution est de plus en plus disposée à emprunter le chemin de la diplomatie. C'est la position du nigérian Bola Tinubu, le président exercice. 《Il est crucial que nous donnions la priorité aux négociations diplomatiques et au dialogue comme socle de notre approche》, a-t-il déclaré.
Le Niger est toujours frappées par les sanctions prises par la CEDEAO. Des décisions qui commencent à se faire ressentir lourdement sur le quotidien des populations du pays. Une situation qui a suscité la réaction 14 hauts dignitaires nigériens. L'ancien chef de l'État Mahamane Ousmane, des anciens Premiers ministres et présidents de l'Assemblée Nationale ont en effet adressée un courrier à Bola Tinubu.《Nous sommes encore plus préoccupés par l’avenir de notre pays et de son peuple, dans la mesure où ces sanctions sont assorties d’une menace d’intervention militaire. C’est pourquoi, devant cette montée imminente des périls pour notre pays et pour la sous-région, nous, signataires de la présente, vous demandons la levée des sanctions contre le peuple nigérien et d’user des voies diplomatiques et politiques, pour trouver avec l’armée, des solutions pacifiques et constructives à cette grave crise que vit notre pays》, ont-ils écrit.
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