Le chef de la diplomatie algérienne doit s'entretenir avec ses homologues des trois États sur la situation au Niger. Selon un communiqué de la diplomatie algérienne, ces déplacements ont pour objectif de trouver des solutions pour régler la crise au Niger « à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d'une éventuelle escalade de la situation ». Peut-on lire dans l'article du correspondant à Alger de RFI, Fayçal Mettaoui.
Pour l'Algérie, cette intervention est porteuse de périls, « dont notamment un regain de vigueur et d’agressivité du terrorisme et des autres formes de criminalité qui affectent gravement la région », indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Rappelons que l'Algérie, elle aussi, avait condamné le coup d'État militaire contre le président Mohamed Bazoum à Niamey. Cependant, les autorités algériennes réfutent une intervention militaire au Niger.
Le gouvernement est convaincu que des solutions pacifiques peuvent encore être trouvées. Ce qui justifie le déplacement du ministre des affaires étrangères dans certains pays membres de la CEDEAO, bien que l'organisation ouest-africaine n’ait pas écarté la possibilité d’une intervention militaire et semble poursuivre son plan d’organisation des troupes.
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