Déclarée le 13 février en Guinée équatoriale, cette épidémie était la première du genre. Selon l’OMS, cinq districts ont été touchés dans quatre des huit provinces du pays, notamment le district de Bata de la province du Littoral, dans l’ouest du pays, a été le plus touché, avec 11 cas confirmés en laboratoire. Parmi les cas signalés, beaucoup étaient étroitement liés, soit par des rassemblements et des liens sociaux, soit géographiquement.
Pour soutenir la riposte de la Guinée équatoriale à l’épidémie qui vient de prendre fin, l’OMS a déployé des spécialistes de l’épidémiologie, de la prise en charge clinique, des opérations sanitaires, de la logistique, de la communication sur les risques et de la lutte contre les infections. De plus, elle a mis à disposition des fournitures médicales, dont des antiviraux, et formé des travailleurs de la santé aux principaux aspects de la maîtrise des épidémies.
Proche de la fièvre hémorragique Ebola, le virus de Marburg provoque une forte fièvre, souvent accompagnée d'hémorragies et de défaillances d'organes. « Le taux de létalité moyen de cette maladie avoisine les 50 %. Il varie de 24 % à 88 % lors des flambées épidémiques précédentes, en fonction de la souche virale et de la prise en charge des cas. », a déclaré l’Organisation mondiale de la santé.
Soulignons qu’Il n'existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour le combattre. Cependant, les soins de soutien tels que la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.
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