Dans un communiqué publié le mercredi 14 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que la recrudescence de la Mpox en République Démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays africains constitue une menace pour le continent africain et pour le monde entier, en vertu du Règlement Sanitaire International (RSI 2005).
Selon l’OMS, l’émergence d’un nouveau clade de Mpox, sa propagation rapide dans l’est de la RDC, ainsi que la déclaration de cas dans plusieurs pays voisins, sont extrêmement préoccupantes.
« La Mpox, ou variole du singe, a été déclarée une urgence de santé publique de portée internationale », peut-on lire dans le communiqué.
En RDC, cette maladie touche plusieurs zones de santé dans la province du Sud-Kivu. Les autorités sanitaires tentent de riposter contre cette épidémie, mais sans succès notable. La maladie a été signalée dans des zones de santé comme Miti-Murhesa, Nyangezi à Kamina, Mwanga, ainsi que dans certaines institutions de la ville de Bukavu.
D’après les chiffres officiels en RDC, depuis le début de l’année 2024, le pays a enregistré environ 537 décès sur 15 018 cas suspects dus à l’épidémie de Mpox, également appelée variole du singe.
Jusqu’à présent, la sensibilisation reste faible à tous les niveaux, et les dispositifs ainsi que les mécanismes de protection sont insuffisants.
Les habitants lancent un cri d’alarme au gouvernement et aux bailleurs de fonds pour éradiquer cette maladie. Selon RFI, il faudrait 10 millions de vaccins pour apporter une réponse rapide à cette épidémie, mais seulement 200 000 sont actuellement disponibles, ce qui est insuffisant pour répondre aux besoins mondiaux. D’où l’urgence d’une solidarité internationale.
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