La commission électorale de la République Démocratique du Congo (RDC) a annulé les votes exprimés aux législatives nationales et provinciales dans deux circonscriptions, en plus d’avoir d’invalidé 82 candidats pour fraude et détention illégitime de machines de vote. « Si les élections constituent l’un des piliers de la démocratie, les actes frauduleux dénoncés par la clameur publique et documentés par la suite par la CENI ont le potentiel de remettre en cause le bon fonctionnement de notre jeune démocratie », a déclaré le président de la CENI, Denis Kadima.
Parmi les 82 candidats congédiés des législatives nationales, des provinciales et des municipales, figurent 3 ministres en fonction, 4 gouverneurs de province, un membre du bureau de l’assemblée nationale, des mandataires publics et des députés.
Plusieurs griefs sont retenus contre ces derniers, notamment : fraude, corruption, détention illégale, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux. « Nous avons reçu des témoignages et des documents. Nos serveurs ont pu nous fournir des preuves tangibles de ces actes frauduleux », a poursuivi le président de la CENI.
C’est tard dans la nuit de vendredi à samedi que les votes été annulés dans les districts de Masimanimba dans le Sud-Ouest et Yakoma au Nord du pays, a annoncé la CENI, suite à la réunion au cours de laquelle les décisions ont été prises.
La CENI dit, continuer à enregistrer des anomalies, en rapport avec le déroulement des votes, et des actes de violences subis par les électeurs. Les résultats des législatives dont les résultats devaient être publiés le 3 janvier, ont été repoussés à une date ultérieure.
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