RDC : Fragiliser l’opposition à l’approche de la présidentielle ?

Le conseiller spécial Moïse Katumbi a été arrêté à l’aéroport international de N’Djili, le 30 mai à Kinshasa. Moïse Katumbi a dénoncé une «dérive dictatoriale». Selon plusieurs observateurs, l’arrestation de proches de l’ancien gouverneur du Katanga vise à «museler et affaiblir l’opposition» à l’approche de la présidentielle.

Sale temps pour Moïse Katumbi. Le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République a été arrêté à l’aéroport international de N’Djili, le 30 mai à Kinshasa, au moment où lui et son équipe s’apprêtaient à embarquer dans l’avion pour rallier Lubumbashi.

«C’est à ce moment-là que les éléments de la garde présidentielle sont venus jusqu’au tarmac et ont enlevé mon conseiller spécial (Salomon Idi Kalonda, ndlr). Aucun document n’a été présenté, il a été enlevé comme un voleur», a regretté Moïse Katumbi.

Selon Jeune Afrique, Salomon Idi Kalonda aurait été intercepté par les renseignements militaires, soupçonné de transporter une arme. Moïse Katumbi, opposant et candidat à la prochaine présidentielle, a dénoncé une «dérive dictatoriale». Selon plusieurs observateurs, l’arrestation de proches de l’ancien gouverneur du Katanga vise à «museler et affaiblir l’opposition» à quelques mois de la présidentielle prévue fin 2023.