Le chef rebelle a récemment déclaré que cette prise de contrôle n’était qu’une étape vers leur objectif final : Kinshasa. Pendant ce temps, la population de Goma subit de plein fouet les conséquences du conflit. Pénuries d’eau, d’électricité et de denrées alimentaires compliquent le quotidien des habitants, dont la colère se manifeste notamment par le retrait d’effigies du président Félix Tshisekedi.
Face à cette crise sécuritaire, Kinshasa réagit en lançant une campagne de recrutement massif dans l’armée et en instaurant une prime mensuelle de 1 000 dollars pour les soldats au front. Pourtant, les forces congolaises restent pour l’instant stationnées aux portes de Goma, sans engagement direct contre les rebelles.
Le M23 semble pour l’instant avoir l’avantage, avec une ville stratégique sous son contrôle et une population contrainte de s’adapter à cette nouvelle réalité.
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