Les premières doses ont été administrées à Goma, ville située dans la province du Nord-Kivu, en ciblant en priorité le personnel soignant, en première ligne face à l’épidémie. « Être vacciné, c’est être protégé. Je suis protégée en tant qu’agent de santé de première ligne, toujours en contact avec les patients », a témoigné Jeanine Muhavi, une infirmière de Goma.
Depuis le début de l’année, la RDC a enregistré plus de 30 000 cas confirmés de mpox, ainsi que près de 900 décès liés à la maladie. La situation est particulièrement préoccupante à Goma, où les hôpitaux sont submergés par l’afflux de patients et les ressources médicales sont limitées. Les autorités ont reçu 265 000 doses de vaccins, offertes par l’Union européenne et les États-Unis, qui ont été déployées dans la région pour tenter de freiner la propagation du virus.
Romain Muboyayi, chef de cabinet du ministère congolais de la santé, a expliqué les recommandations en matière de vaccination : « Nous préconisons l’administration de deux doses du vaccin MVA-BN chez les adultes et une dose de LC-16 pour les enfants de moins de 18 ans. »
Le mpox, endémique dans certaines régions d’Afrique, a pris une ampleur mondiale avec l’épidémie de 2022. Aujourd’hui, le virus est présent dans 16 pays du continent, soulignant l’urgence d’une riposte sanitaire coordonnée à l’échelle internationale pour limiter ses ravages.
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