Des symptômes inquiétants
Fièvre, maux de tête, toux, écoulement nasal, anémie, puis une insuffisance respiratoire fatale : voilà le tableau clinique rapporté par les soignants locaux. En tout, près de 400 personnes ont été touchées, avec un taux de mortalité avoisinant 8 %. La majorité des décès survient dans des communautés rurales, où l’accès aux soins est limité.
« Les enfants sont les premières victimes, car leur état nutritionnel est souvent très dégradé. Ici, les épidémies ne sont pas nouvelles, mais cette maladie frappe très rapidement », explique un infirmier local, sous couvert d’anonymat.
Un appel à l’aide internationale
Face à cette crise, certains responsables locaux appellent à une intervention rapide des organisations humanitaires. « Nous avons besoin de l’aide internationale pour gérer cette épidémie. Nos moyens sont insuffisants, et chaque jour qui passe, des vies sont perdues », déplore un représentant de la zone de santé de Panzi.
En RDC, pays déjà éprouvé par de multiples crises humanitaires et sanitaires, cette nouvelle épidémie vient rappeler l’urgence de renforcer les infrastructures de santé dans les régions reculées. Pour les habitants du Kwango, le temps presse : sans un soutien rapide, cette maladie inconnue pourrait continuer à décimer des familles entières.
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