Parmi les officiers congédiés figurent le major-général Martin Nzaramba, ancien commandant du centre de formation militaire de Nasho, qui avait déjà été mis à la retraite en 2023, ainsi que le colonel et docteur Etienne Uwimana, directeur d’un département de l’hôpital militaire de Kanombe. Selon le porte-parole des forces rwandaises, le brigadier général Ronald Rwivanga, ces licenciements sont liés à des accusations graves : Nzaramba est accusé de corruption et de détournement de fonds destinés au bien-être des soldats, tandis qu’Uwimana est impliqué dans une faute grave et une violation des principes éthiques de l’armée.
En plus de ces deux figures emblématiques, une vingtaine d’autres officiers ainsi que près de 200 militaires de différents grades ont également été licenciés. Cette mesure s’inscrit, selon le porte-parole de l’armée, dans un « engagement indéfectible » à maintenir les normes les plus strictes au sein des forces armées rwandaises.
Les remaniements au sein de l’armée rwandaise sont devenus fréquents ces dernières années. En février 2017 et en juin 2023, environ 200 soldats avaient déjà été limogés pour mauvaise conduite. Cette dernière vague de licenciements survient peu de temps après un remaniement majeur ayant conduit à la nomination d’un nouveau chef d’état-major et d’un nouveau ministre de la Défense.
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