Nouveau coup dur pour Ousmane Sonko et ses partisans. Lors des contrôles des parrainages, le 5 janvier, le Conseil constitutionnel a décidé d’écarter la candidature à la présidentielle de l’opposant sénégalais. Une décision très critiquée par le collectif de défense d’Ousmane Sonko. « Le Sénégal a décidé de s’engager dans une grande farce électorale », a confié Me Ciré Clédor Ly au journal Le Monde.
L’avocat a par ailleurs décrit des échanges chaotiques avec la Commission de vérification des parrainages présidée par les juges constitutionnels. « Le dossier a été ouvert et exploité en l’absence du mandataire et représentant d’Ousmane Sonko », a déclaré Me Ciré Clédor Ly qui souligne ne pas avoir été notifié pour le moment des pièces manquantes. Ce dernier a promis faire recours contre cette décision, « même si les mêmes juges devront trancher ».
La décision du Conseil constitutionnel est intervenue moins de 24 heures après la confirmation par la Cour suprême de la condamnation du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, parti dissous fin juillet), à six mois de prison avec sursis dans l’affaire de diffamation qui l’opposait au ministre du Tourisme Mbaye Niang.
Un jugement qui compromettait déjà lourdement déjà les chances d’Ousmane Sonko de participer à la présidentielle du 25 février prochain, puisqu’il le prive en théorie de ses droits électoraux pour une durée de cinq ans. Le Conseil constitutionnel doit publier les noms des candidats aux dossiers validés pour la présidentielle avant le 20 janvier. Les recours contre ses décisions seront ouverts à cette date.
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