Depuis plusieurs semaines, les tensions entre les forces gouvernementales et l’Armée blanche, un groupe armé fidèle à Machar, ont dégénéré en combats dans le nord. L’ONU a mis en garde contre un risque de guerre civile, alors que des frappes aériennes gouvernementales ont déjà causé plusieurs morts.
L’arrestation de Machar, mercredi soir, a été menée par des forces lourdement armées qui ont encerclé son domicile et désarmé ses gardes. L’opposition dénonce une « séquestration » et craint pour sa sécurité.
Face à l’escalade, l’Union africaine et les États-Unis ont appelé à sa libération, tandis que plusieurs ambassades occidentales ont réduit ou suspendu leurs activités à Juba. À l’heure où le pays vacille entre paix et conflit, l’issue de cette crise dépendra des décisions de ses dirigeants dans les jours à venir.
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