Le colonel Boris Pomirol, commandant des forces françaises au Sahel, a salué la coopération fructueuse avec les soldats tchadiens et la population locale, tout en affirmant que ce retrait symbolisait la montée en puissance de l’armée tchadienne. « Ce retrait n’est pas un adieu, mais un au revoir », a-t-il déclaré, ajoutant que le Tchad est désormais capable de relever les défis sécuritaires et humanitaires dans la région du Ouadaï.
Le ministre tchadien de la Défense, Issaka Maroua Djamous, a cependant rappelé que la date du départ définitif des troupes françaises reste fixée au 31 janvier 2025, soulignant le caractère non négociable de cette échéance. Cette position réitère la souveraineté tchadienne dans cette décision, en réponse aux propos récents du président Emmanuel Macron qui avait dénoncé une supposée ingratitude de certains gouvernements africains envers la France.
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