Flûte, tambours, balafons forment une symphonie mystique qui rythme la procession des hommes et des animaux. Singes, Buffles, ou encore crocodile, sont représentés par des masques symbole de force, de puissance et vecteurs de bonnes mœurs.
Les masques servent à “sensibiliser, éduquer et communiquer” explique Ya Hervé Gué, président de l'association des amis des masques, à l'initiative du festival.
Cette 17e édition du festival des masques a été l’occasion pour Bassolma Bazié, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, par ailleurs parrain de cette édition, de revenir sur l'intérêt pour les Burkinabè de valoriser davantage leurs traditions.
“Nous avons un passé qu’on doit assumer, justement, les masques, c’est dans ce sens” a déclaré le membre du gouvernement de la transition.
Paix et cohésion sociale au Burkina Faso, c’est le thème retenu pour cette 17e édition du Festival des masques. Une problématique qui n’est pas fortuite au moment où le pays fait face à des attaques terroristes depuis 2015.
"Le masque est un symbole de paix et de cohésion sociale qui peut servir à faire face aux défis sécuritaires que notre pays traverse", ajoute Ya Hervé Gué.
Les violences jihadistes provoquent « l'effritement des relations de fraternité et d'harmonie qui existaient entre les communautés », a déploré pour sa part Jean Emmanuel Ouédraogo, le ministre burkinabè de la culture.
Mais selon lui, un événement comme le festival des masques de Pouni "ne peut que contribuer à les "rapprocher".
© MEDIA AFRIQUE NEWS. All Rights Reserved. Design by DPL DIGITAL