Des décisions controversées du CTRI en ligne de mire
Les quatre personnalités politiques reprochent au régime militaire, en place depuis le 30 août 2024, de ne pas tenir ses engagements en matière de restauration des institutions, d’organisation d’élections libres et transparentes, et de neutralité dans la gestion de la transition.
Dans une déclaration conjointe, ces leaders ont dénoncé une gestion opaque des affaires publiques et des manœuvres qu’ils jugent dilatoires, destinées à prolonger le pouvoir du CTRI. Ils ont également alerté sur une possible modification nocturne de certaines dispositions issues du référendum du 16 novembre 2024, estimant que cela pourrait aggraver les tensions politiques.
Cinq exigences et un ultimatum
Face à cette situation, les membres de cette coalition, réunis sous l’Initiative pour des Élections Post-Transition Pacifiques, Démocratiques, Inclusives, Libres et Transparentes au Gabon, ont exprimé leur détermination. Ils ont posé cinq exigences, dont la plus urgente est la publication immédiate du calendrier électoral. Selon eux, l’absence de ce calendrier profiterait au régime en place, qu’ils accusent d’ambitions dissimulées.
Un appel à l’action et une mise en garde
Dans un ton ferme, ces figures de la vie politique gabonaise ont déclaré être « sur le pied de guerre » pour obtenir gain de cause. Ils n’écartent aucune action pour faire respecter leurs revendications, tout en mettant en garde contre une détérioration du climat politique national, qu’ils jugent lourde de conséquences.
Cette prise de position marque une étape importante dans les relations entre le CTRI et la classe politique gabonaise, et laisse présager des semaines décisives pour l’avenir du pays.
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