Les autorités accusent Binance d’aggraver la volatilité du naira, qui a perdu plus de 40 % de sa valeur en un an. La justice nigériane reproche également à la plateforme d’opérer illégalement dans le pays et de faciliter l’évasion fiscale. La Federal Inland Revenue Service (FIRS) estime que Binance a une « présence économique significative » au Nigeria et doit s’acquitter de l’impôt sur les sociétés, de la TVA et des pénalités associées, avec un taux d’intérêt de 26,75 %.
Cette offensive judiciaire s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement nigérian et les acteurs des cryptomonnaies. En 2024, deux cadres de Binance avaient déjà été arrêtés après que la plateforme a été identifiée comme un canal privilégié pour la spéculation sur le naira.
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