Selon les premières analyses des autorités environnementales, vétérinaires et de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, tout porte à croire qu’il s’agit d’une épidémie de maladie du charbon, ou anthrax, une infection bactérienne aiguë.
Cette maladie, souvent mortelle, touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains.
En effet, L’anthrax n’est pas nouveau en Afrique. On l’a déjà observé au Botswana ou en Namibie. Mais l’ampleur du phénomène dans le Parc de Virunga, est préoccupante, avec la découverte de plusieurs carcasses.
Outre le braconnage et la perte d’habitat, la faune locale doit désormais faire face à des menaces sanitaires croissantes.
En réponse, les autorités ont activé des mesures d’urgence : confirmation du diagnostic, sécurisation des zones touchées, élimination des carcasses infectées et renforcement de la surveillance sanitaire.
Ce situation souligne la fragilité des écosystèmes congolais et l’urgence de renforcer les mécanismes de prévention et de réponse aux épidémies animales. La biodiversité en dépend. Les enquêtes se poursuivent pour confirmer la cause exacte de cette mortalité et contenir une possible propagation.
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