La plainte, déposée par deux ressortissants éthiopiens et l’ONG kényane Katiba Institute, accuse Meta d’avoir laissé proliférer des messages incitant à la haine et à la discrimination ethnique. La partie civile demande la création d’un fonds d’indemnisation d’au moins 2,5 milliards de dollars pour les victimes, ainsi que des réformes structurelles, notamment la modification de l’algorithme de Facebook et un renforcement de la modération.
Meta a tenté de contester la compétence du tribunal kényan, arguant qu’il n’est pas légalement enregistré dans le pays. Une ligne de défense rejetée par la justice, qui a donné son feu vert aux poursuites.
Ce n’est pas la première affaire à embarrasser Meta au Kenya. L’entreprise fait déjà face à d’autres plaintes, notamment pour des conditions de travail jugées inhumaines et des licenciements abusifs de modérateurs de contenus basés à Nairobi.
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